Haiti Leagues Nations 2022
Duckens Nazon n’a toujours pas fait son retour au sein de l’équipe haïtienne qui va pourtant disputer la Ligue des Nations en ce mois de juin. A contrario, Frantzdy Pierrot, flanqué d’autres cadres fantastiques, sont décidément retenus par Jean-Jacques Pierre ce mercredi. Indigné par la situation, le Chouchou du peuple haïtien n’enclave rien.
Vous êtes presque tous d’accord… La liste des Grenadiers convoqués pour la Ligue des Nations rassure le peuple haïtien avec le retour de la majorité des cadres de l’équipe nationale. Le clash joueur-sélectionneur semble vraisemblablement toucher à sa fin. À l’exclusion de celui avec Duckens Nazon. Les déclarations du dossard 9 de Quevilly Rouen sur les réseaux sociaux portent les marques d’une profonde perplexité.« Essayons d’être clair là-dessus ! Je ne refuse pas de revenir en équipe nationale. Celui qui convoque les joueurs ne fait pas appel à moi. Je ne lâche jamais le peuple haïtien. Je ne lâche jamais mon pays » Une grande décision relative aux fonctions au sein de la Direction technique a émané ce mardi. En effet, le Comité de Normalisation a fait choix de Gabriel Calderon Pellegrino, un spécialiste hispano-argentin pour reconstituer la DTN. La réforme semble enfin sur le point d’être déclenchée au sein de la Fédération haïtienne de football avec ce comité de Normalisation moribond qui ne fait qu’accumuler des échecs depuis son installation par la FIFA. Le Directeur Technique, Wilner Etienne banni pour cette même histoire d’abus sexuels sur mineur éclaté au grand jour depuis 2020, le Comité de Normalisation a décidé, de se lancer à la route menant à la restructuration de cette instance. La nomination de Gabriel Calderon Pellegrino a émergé au cours d’une réunion. Le comité a convenu de désigner l’Argentin de 36 ans à la barre technique du football haïtien avec pour mission d’encadrer la Direction Technique Nationale et aider le Directeur technique national à organiser son staff. Calderon aura également à conseiller la FHF dans tous les aspects footballistiques, toutes catégories confondues, de mettre en place, de concert avec la Direction Technique Nationale, un programme de certification des entraineurs pour les 6 prochains mois, effectuer la classification des entraineurs avec prérequis en D1, D2, Ligue, Ecole de Football ou football jeune et de fournir des informations sur une base régulière lorsque des révisions sont apportées aux règlements du football.“M.Calderon occupe un rôle d’Entraineur de ” High Performance” au sein de la FIFA et, à ce titre, a contribué à effectuer l’analyse de 57 Fédérations en vue d’élaborer des rapports de performance sur l’écosystème du football tant au niveau des jeunes que des seniors.,” lit-on dans un bref communiqué sur la page Facebook de la FHF
Pas d’information concernant la durée du contrat de l’Argentin mais l’homme au crâne rasé aura à passer un bon de temps le sol dessalinien en vue de réorganiser le football national.
Depuis quelques temps, la République Dominicaine s’affirme comme étant le nouvel eldorado dans la zone caraïbes tant que des compétitions prennent place dans ce pays. Et voilà que les clubs et sélections haïtiennes fuyant la situation désastreuse du pays se servent malheureusement des terrains de la partie Est de l’île pour recevoir leurs protagonistes. Vérité de la palice. Si on veut avancer avec une page d’histoire, on se souviendra que les Haïtiens avaient occupé l’île entière pendant plus de 20 ans sous le gouvernement de Jean Pierre Boyer avant que les Dominicains aient réussi à sortir de cette emprise pour prendre leur indépendance en 1844. Sur le plan sportif notamment en ce qui attrait au football, le pays dirigé actuellement par Luis Abinader n’a pas cessé de gravir les échelons. Que ce soit avec leurs clubs ou encore avec leurs sélections, ils arrivent à donner du fil à retordre aux Haïtiens. Un constat qui montre à quel point que tout va de travers pour les fils de Jean Jacques Dessalines.
En Haïti, le football a connu un véritable break. Les championnats nationaux ne peuvent plus se tenir. Dans un premier temps, c’était la Covid qui était avancée sur la table comme excuse et dans un second temps, l’insécurité qui bat son plein avec la côte du Sud du pays qu’il est difficile de rallier à cause de Martissant. D’habitude, c’est au stade Sylvio Cator que les Grenadiers recoivent leurs rivaux au même titre que les clubs qui participent aux compétitions de la CONCACAF. Mais, ce n’est plus possible d’acceuillir d’autres nations sur un sol dont ses propres habitants sont obligés de fuir. Et l’histoire retiendra qu’Haïti reçoit ses matchs en terre voisine. Non seulement on devrait remercier les Dominicains d’avoir pensé à investir dans le sport et on devrait surtout avoir honte. Pauvre Haïti !
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